Bio et bananes

Depuis 2 ans, un syndicat de producteurs de fruits conventionnels à lancé une campagne de discrédit sur la certification des produits bio issus d’importations.
La récente rediffusion d’un reportage TV mettant en cause les bananes bio est l’occasion de faire le point sur la question.

Tous les produits biologiques importés des pays tiers, dont les bananes bio, doivent se conformer à des cahiers des charges très précis qui font l’objet d’une reconnaissance d’équivalence et d’une supervision par la Commission européenne.

Ce cadre permet de garantir que les produits importés respectent bien les principes de production et les contrôles définis par le règlement européen sur l’agriculture biologique.

Les produits phytosanitaires de synthèse sont interdits en production biologique et ce principe s’applique évidemment aux bananes biologiques en provenance des pays tiers.

Des produits naturels peuvent en revanche être utilisés, comme les préparations à base d’ail fermenté, de plantes tropicales ou de pépins d’agrumes pour prévenir certaines attaques fongiques sur les bananes.

Ces préparations ne font certes pas l’objet d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) en France ou en Europe – pour la bonne et simple raison qu’aucun opérateur européen ne les utilise – mais elles sont bien conformes aux principes du règlement sur l’agriculture biologique.

La mangue Ataulfo du Mexique

Très appréciée pour son goût sucré, son jus et son fondant, la mangue Ataulfo est moins filandreuse que les mangues que l’on retrouve habituellement sur le marché. Elle est aussi plus petite. On peut la manger nature ou l’incorporer aux salades de fruits, aux céréales et aux sorbets. On peut la transformer en coulis ou faire de la confiture.

Les mangues Ataulfo que nous vous proposons sont cultivées au Mexique. La saison se finira en juillet.

Le kiwi jaune

Trois fois plus riche en vitamine C que l’orange, le kiwi jaune possède un goût moins acide et plus exotique que son cousin vert. Il est un très bon allié de notre circulation sanguine !

SES 5 PRINCIPAUX BÉNÉFICES
1- Cardioprotecteur : Manger 2 ou 3 kiwis par jour pendant 1 mois diminuerait l’agrégation plaquettaire et le taux de triglycérides, deux facteurs associés aux maladies cardiovasculaires.

2- Renforce les veines et les vaisseaux : Les vitamines E et C présentes dans le kiwi favorisent la circulation sanguine, évitant la formation de calculs ou de caillots.

3- Favorise la cicatrisation : Une étude menée chez le rat a démontré que le kiwi contribuerait à la cicatrisation des plaies mieux qu’une crème antimicrobienne traditionnelle.

4- Antioxydant : Le kiwi permet aux cellules du sang de mieux résister au vieillissement. Ce pouvoir antioxydant serait dû, outre sa richesse en vitamine C, à la présence de composés phénoliques aux propriétés antioxydantes.

5- Ralentit l’ostéoporose : Très alcalinisant et riche en minéraux, le kiwi permet au corps de ne pas puiser dans ses réserves minérales situées dans les os, et retarde ainsi l’apparition de l’ostéoporose.

Source : pleinevie.fr

La Méthode Kousmine

Extrait du livre « La Méthode Kousmine », de l’Association Médicale Kousmine
Par le Dr Philippe-Gaston BESSON

Il est curieux de constater que le monde médical occidental s’est vu confronté aux cours des derniers siècles à des maladies bien variées dans leurs formes et leurs aspects, mais ayant toutes en commun un rapport direct avec une baisse générale et progressive de l’immunité de l’homme.
L’évolution des maladies dues aux parasites et aux bacilles (syphilis, lèpre et tuberculose principalement), puis celles des maladies causées par des bactéries (pneumonie, infections diverses…) a été considérablement influencée par la découverte des antibiotiques.

Ensuite, comme une conséquence de l’évolution de la civilisation, le cancer et les maladies psychiques se sont plus largement développés. Ces deux maladie diffèrent des précédentes dans le sens où elles ne sont pas contagieuses, et il a fallu mettre au point pour répondre à leur développement des méthodes thérapeutiques plus agressives (chimiothérapie anti-tumorale, radiothérapie pour la première, neuroleptiques et psychotropes pour les secondes).
En cette fin de siècle apparaissent de nouvelles maladies liées aux virus et, se développant parallèlement, des maladies dites « de système » : les maladies auto-immunes. Les unes et les autres sont vraisemblablement liées. Cet état de fait est le reflet d’une baisse générale de l’immunité des races civilisées.

Si les thérapeutiques ont été très efficaces, et presque radicales pour les maladies infectieuses, elles le sont beaucoup moins pour le cancer et les maladies psychiques, ne pouvant être que palliatives à défaut de curatives. Et les remèdes font presque complètement défaut dans le troisième cas.
Tout se passe comme si les traitements proposés actuellement étaient insuffisants, incomplets ! Il semble que l’on doive en plus faire appel aux propres forces de guérison de l’organisme, par l’intermédiaire de traitements dits « immuno-modulants », qui stimuleront ces forces. Mais pour ce faire, il est nécessaire que l’organisme puisse trouver en lui la capacité de répondre aux sollicitations immunitaires des traitements. (On ne fait pas avancer une voiture qui n’a plus d’essence, même si on appuie à fond sur l’accélérateur… !) Or l’organisme de la plupart d’entre nous s’avère incapable de répondre d’emblée correctement à une quelconque stimulation faisant appel à ces forces. Envisager uniquement la maladie en tant que telle sans prendre en compte l’organisme lui-même dans sa globalité, pour l’aider à retrouver la force de lutter contre la maladie, est souvent peu efficace lorsqu’on aborde le traitement des pathologies graves et chroniques.

Un traitement expérimenté depuis cinquante ans
Il se trouve que depuis 50 ans, un médecin applique à ses patients un traitement de base qui vise à redonner à l’organisme ses propres forces de guérison. Ce médecin est une femme qui s’est distinguée très tôt de ses confrères par l’approche globale des traitements qu’elle préconise à ses patients. Le Dr Catherine KOUSMINE a compris qu’il ne pouvait y avoir de résultats réels et durables dans le traitement des maladies de notre époque sans une modification radicale de notre alimentation. Il s’agit en fait d’un retour à l’alimentation saine que nous avons perdue.

Mais si le simple changement d’alimentation permet d’améliorer des troubles fonctionnels peu ancrés dans l’organisme, il ne suffit plus lorsqu’on s’adresse à des maladies graves, évoluant depuis des années. Il faut alors lui associer une série de moyens qui complètent la première démarche. Ces moyens sont simples et logiques et se montrent efficaces à la pratique.
L’ensemble constitue ce qu’on appelle les quatre piliers du traitement du Dr KOUSMINE, ouvrant la voie au cinquième qui est l’immuno-modulation, mais qui ne peut intervenir qu’après plusieurs mois de préparation.

Les 5 Piliers
Premier pilier : une alimentation saine

Beaucoup de maladies de notre époque voient leur accroissement constant en partie à cause des modifications qui sont intervenues dans notre alimentation.

– Certains aliments indispensables au maintien de notre bonne santé ont peu à peu disparu de notre table : céréales complètes, huiles pressées à froid et riches en acides gras insaturés. Il s’est ainsi créé des carences chroniques au niveau de certaines vitamines (vitamines du groupe B, vitamines F) et en oligo-éléments.

– D’autre part, des aliments qu’il n’est indispensable de consommer dans de telles quantités ont vu leur consommation se multiplier : protéines animales, sucre, graisses animales responsables de surcharges et également de carences !
On sait qu’une alimentation trop riche en protéines et en graisses est responsable de stéatorrhée provoquant à long terme une fuite de vitamine B12 et de calcium.

Deuxième pilier : une complémentation en nutriments

La première étape consistait à faire preuve de discernement au niveau de l’alimentation afin de la ré-équilibrer. Mais une alimentation erronée depuis des années a provoqué dans l’organisme des manques importants nécessitant l’apport supplémentaire de diverses vitamines et oligo-éléments. De plus la maladie pousse l’organisme à un besoin plus important de ces éléments pour lutter contre elle. Il faut donc lui apporter un complément de vitamines et d’oligo-éléments qu’une alimentation seule, même assainie, ne peut plus fournir en quantité appropriée.

Troisième pilier : l’hygiène intestinale

Cette alimentation trop riche en sucre et en protéines a modifié la flore normale de l’intestin et a favorisé le développement d’une flore de putréfaction pathogène, agressive pour l’organisme par les toxines qu’elle contient. Cet état a des répercussions sur l’état général et aggrave les maladies de système en favorisant l’emballement du système immunitaire.

Ainsi, chez un sujet malade, la simple correction de l’alimentation ne suffit plus et il faut avoir recours à des lavements rectaux, geste simple et facile qui se montre très efficace. Ce lavement sera suivi d’une instillation de 60 ml d’huile vierge riche en vitamines F.

Quatrième pilier : lutter contre l’acidification anormale de l’organisme

Enfin, le manque chronique de certaines vitamines et de certains oligo-éléments a, à la longue, provoqué une acidification de l’organisme (par blocage des chaînes du catabolisme au niveau de certains acides, ne pouvant aboutir aux produits terminaux par manque de catalyseurs) fragilisant l’organisme et provoquant une fatigue chronique, une plus grande sensibilité aux infections et exacerbant les phénomènes douloureux.

Afin de gagner du temps et d’augmenter l’impact thérapeutique, la prise quotidienne de citrates alcalins sous forme de poudre permet peu à peu de corriger cette acidification tissulaire.

Cinquième pilier : la cure de vaccins

Dans certaines affections particulières, le Dr KOUSMINE a ajouté ce 5ème pilier qui est la cure de vaccins.

Il s’agit d’une technique de déviation des anticorps et d’immuno-modulation douce qui s’avère très efficace pour la stabilisation de certaines pathologies rhumatismales et respiratoires.

Voici schématisée la base indispensable du traitement, qui permet alors d’associer toute autre thérapeutique à visée symptomatique, la rendant beaucoup plus efficace, et permettant d’utiliser des doses plus faibles et un traitement moins long pour un résultat souvent supérieur.
Enlever un seul des 4 piliers, c’est voir la stratégie thérapeutique vouée à l’échec. Les appliquer tous scrupuleusement, c’est augmenter considérablement l’impact de tout traitement associé, c’est raccourcir le temps de la maladie, hâter sa guérison ou sa stabilisation. C’est enfin retrouver un état général et immunitaire qui permet de lutter convenablement contre toute nouvelle agression et d’éviter les rechutes.

Conscience et responsabilité
Il est illusoire de vouloir changer le monde et les autres. Comprendre qu’il faut d’abord se changer est faire preuve de sagesse. Or commencer à mettre de la conscience dans son alimentation est le début d’un changement. C’est se responsabiliser au niveau de sa santé.

Conscience et responsabilité doivent devenir les deux mots d’ordre de notre époque en ce qui concerne notre santé. Cette responsabilité d’abord individuelle par une alimentation saine, une vie saine, la prise de vitamines et d’oligo-éléments aux changements de saisons pour faire contre-poids aux pressions de la vie moderne (stress, pollutions diverses, alimentation non biologique…) deviendra familiale. Enseigner une alimentation saine à ses enfants, qui préservera leur santé dans le présent et l’avenir, c’est mettre de la conscience dans son sentiment. Enfin seulement cette responsabilité pourra être sociale, collective, permettant de corriger certains agresseurs de notre immunité : polluants, herbicides, colorants, conservateurs, toxiques divers.

Il a fallu que la couche d’ozone qui protège la terre soit sérieusement mise en danger par les aérosols divers pour que des mesures soient prises au niveau collectif, en interdisant les dits produits.

Or nous en sommes là au niveau de notre santé : de nouvelles maladies arrivent, les maladies favorisées par un affaiblissement de notre immunité dont une des principales causes est notre comportement général, et dans notre comportement alimentaire en particulier.
Mais l’individu n’est concerné que lorsque un cas de maladie grave touche l’un de ses proches, avec lequel il est affectivement lié… c’est ainsi !
Le message du Dr KOUSMINE est donc d’abord pour le médecin. Il lui est possible de faire du système immunitaire un allié dans le processus curatif plutôt que son ennemi, et d’utiliser l’alimentation comme une arme thérapeutique efficace. Il n’en tient qu’à lui. Cela sera vraisemblablement une évidence dans quelques années. Alors KOUSMINE est venue trop tôt ? Non, mais comme c’est souvent le cas pour ceux qui portent une nouvelle : ils sont peu compris et d’abord combattus.

Source : kousmine.fr

 

Pourquoi l’été, les citrons jaunes restent-ils…verts!

C’est vert et pourtant, c’est mûr!…

Pour se colorer, le citron a besoin de fortes variations de température entre le jour et la nuit. L’hiver, dans les régions productrices (Sud de l’Italie, Espagne…), c’est top, il fait doux la journée, et la nuit, ça caille! du coup les citrons sont bien jaunes. Mais en été… Continuer la lecture de « Pourquoi l’été, les citrons jaunes restent-ils…verts! »

Le Curcuma

Le curcuma (Curcuma longa) ou Safran des Indes se présente sous la forme d’une petite racine fraiche, grosse comme le petit doigt, de couleur jaune/orange à la coupe, très connue en Asie depuis quelques milliers d’années  :

Le Curcuma est également proposé sous diverses autres formes, principalement d’épice (poudre pure) ou dans les compléments alimentaires et les produits diététiques dans le milieu de la santé, du bien-être et du sport.

 

Les molécules actives du Curcuma sont les éléments polyphénoliques dont la curcumine. La Curcumine est présente entre 6% et 8% dans la racine et dans la poudre pure. Mais dans les extraits titrés (tels que gélules, jus concentrés,…) la teneur en curcumine peut atteindre 80% et plus !

L’avantage du curcuma double: Il possède d’une part un nombre considérable  de vertus et ne présente d’autre part aucun inconvénient à sa consommation quotidienne. En effet, contrairement à de nombreux médicaments anti-inflammatoires, vous ne serez pas sujet à des hémorragies internes ou des ulcères gastriques, bien au contraire! La seule précaution à prendre est de ne pas en consommer de très fortes doses afin de ne pas solliciter à l’excès vos voies biliaires. Mis à part cela, vous pouvez tout à fait en consommer tous les jours. Des millions de personnes, en Inde, le font et n’ont aucun problème.

Outre sa teneur naturelle significative en fer et en manganèse, le Curcuma, par sa Curcumine agit sur différentes sphères : cardiovasculaire, articulaire, intestinale, hépatique en détoxifiant l’organisme et les tissus (muscles, téguments, muscles,…) par ses effets anti-oxydant et anti-inflammatoire  .

Chez les sportifs, les travailleurs physiques, les personnes âgées ou fatiguées, l’exercice intense a pu induire des altérations musculaires, articulaires ou tendineuses et des phénomènes inflammatoires dont le degré dépend de la durée, de l’intensité et du type d’exercice.  Pour eux, un apport culinaire en curcuma lors des repas contribue à diminuer les dommages musculaires et optimiser les processus de récupération.

Le Curcuma est aussi intéressant pour moduler les éventuels troubles digestifs. En effet, l’efficacité des rhizomes du curcuma est officiellement reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la Commission E dans la prise en charge des troubles digestifs (dyspepsie) tels que les douleurs abdominales dans la région de l’estomac ou du foie, les nausées ou vomissements, les sensations de lourdeur et les ballonnements, avec 250 mg, 4 fois par jour .  Le curcuma aurait également la capacité de protéger la muqueuse gastrique, d’empêcher la formation et de détruire la bactérie Helicobacter pylori, à l’origine de nombreux cas d’ulcèrations gastriques et de reflux gastro-oesophagiens. 

Le curcuma, s’avèrerait aussi être un puissant allié lorsqu’il s’agit de se battre contre le cancer. Des études attestant de ses certaines vertus ont notamment été menées vis-à-vis des cancers du sein et du pancréas: Combiné à la radiothérapie et à la chimiothérapie, la consommation de curcuma longa permettrait d’accroitre le déclin des cellules cancéreuses. Par ailleurs, il diminuerait aussi considérablement la fréquence d’apparition des métastases. Cependant, bien que le curcuma aide à combattre certains symptômes du cancer, il est recommandé de ne pas en consommer les jours de chimiothérapie car il pourrait en réduire les effets.

La consommation d’une dose de curcuma longa améliore également l’état de la peau par son effet antioxydant et purifiant du sang et de la lymphe. Mais ce n’est pas tout, le curcuma peut aussi être utilisé en applications cutanées afin de réduire les poussées d’acné ou d’eczéma.

Un conseil complémentaire essentiel : La pipérine, actif du poivre, favorise considérablement la biodisponibilité de la curcumine et potentialise son action. Pensez donc à associer ces deux épices dans vos plats.

Un quart à une demi cuillère à café rase par jour, de poudre de curcuma correspond à 100 à 200mg de cucurminoïdes. Cela semble être une quantité suffisante pour entretenir notre corps en bonne santé.

 

Alors consommez du Curcuma-Santé, du Curcuma-Plaisir toute l’année !!!….

Le melon, star de l’été

Le melon est l’une des stars de l’été !… Notre star : Le Melon Charentais !…

Ce fruit/légume que l’on déguste d’Avril à Octobre est consommé depuis l’antiquité. En Egypte on cultivait déjà le melon 2700 ans avant notre ère. Il a été rapporté d’Italie en France au XVIe siècle et a fait dès le XVIIIe siècle les beaux jours de Cavaillon et de sa région. Ainsi, Alexandre Dumas qui appréciait les melons et en particulier ceux de Cavaillon demanda, en échange du don de la totalité de son œuvre publiée (près de 400 volumes !) qu’il fit en 1864 à la bibliothèque de la ville, une rente viagère de 12 melons par an. Ce que le conseil municipal accepta et lui servit jusqu’à sa mort en 1870. C’est ainsi que fut créée la confrérie des Chevaliers du melon de Cavaillon. Mais, notre melon national, le fameux melon « Cantalou », n’est pas un produit AOC. Et c’est ainsi qu’on le voit produit sous le nom de Melon Charentais, dès le mois d’avril au Maroc en serres froides, puis dans le sud de la France et enfin dans les pays de la Loire en fin de saison.

Consommé en hors-d’œuvre, il possède des vertus apéritives. En dessert, il constitue une fin de repas légère et digeste.

Un melon est d’autant plus apprécié qu’il est mûr à point, et que son taux de sucre est optimal (aux alentours de 12 %). Quand ce taux est inférieur à 8 ou 9 %, il est jugé de qualité gustative médiocre. La teneur en sucre dans le melon dépend du choix variétal, du degré d’ensoleillement, de la maîtrise de l’irrigation et bien entendu du moment de la cueillette : un melon cueilli trop tôt ne s’enrichit plus en sucre, et ne sera jamais « à point ». Pour les melons vendus à l’Isle Verte, le taux de sucre est vérifié.

C’est en travaillant en direct avec nos producteurs bio (Pernes les Fontaines, Le Thor) que nous sélectionnons des melons gourmands et qui ont du goût!

Pas facile de le choisir !!… Dans tous les cas un bon melon est lourd, son arôme est développé et son pédoncule est « déhiscent » (c’est-à-dire qui se décolle à maturité). Enfin, sachez que si sur l’une de ses faces, le melon présente une tache ou une large décoloration, ceci n’est pas un défaut. Elle correspond à la face qui était au contact de la terre dans la melonnière. Elle fait partie de l’histoire du produit et n’enlève en rien les qualités gustatives et olfactives du melon.

Consommé frais, seul ou accompagné de jambon cru, de vin de Muscat ou … selon l’une des 2576 ( !) recettes de melon proposées sur le site recettes.de, le melon nous ravira tout l’été.

Bon appétit !!…

L’Ail frais

Il arrive sur les étals des marchés avec sa longue tige verte et sa tête blanche souvent striée de violet. C’est l’ail nouveau. On l’appelle aussi ail frais.

tête et gousses d'ail nouveau

Ail nouveau

Si l’aillet est une jeune pousse d’ail dont les gousses ne sont  pas encore formées, l’ail nouveau, certes encore immature a une tête comparable à celle des têtes d’ail sec. Un peu plus petite quand même ! Les gousses contenues dans le bulbe sont de petite taille, sans germe, et sont entourées d’une tendre peau. Comme les légumes de printemps qu’il annonce, l’ail nouveau n’est là que le temps de sa saison, de mai à juin…

Une saveur douce et unique, délicatement rustique

L’ail nouveau possède une saveur unique. Douce avec toutefois un brin de puissance non piquante, elle se rapproche de celle de l’ail sec mais avec ce je-ne-sais-quoi d’enchanteur. Et point de modération pour le cuisiner !

On consomme tout !

De l’ail frais, je consomme tout:

  • la tige verte (en tout cas une bonne partie),
  • l’enveloppe un peu épaisse et nervurée du bulbe,
  • les jeunes gousses au blanc laiteux,
  • et même la petite peau entourant chacune de ces gousses.

Comment, cuisiner l’ail nouveau ? Sans modération !

Entier avec 10 à 15 cm de vert, je le coupe grossièrement avant de le hacher et de l’intégrer à des galettes de céréales, un appareil à tarte salée, une farce ou un potage aux jeunes carottes. Je l’associe alors bien souvent aux oignons nouveaux. Lorsque les têtes d’ail frais sont vraiment jeunes et petites, j’en agrémente une omelette coupées finement.

Je ne peux m’empêcher lorsque je rôtis des légumes au four (courgettes, poivrons, tomates, poireaux, …), d’y rajouter  des gousses émincées plus ou moins  finement. Associées alors à quelques branches de thym frais elles embaument la cuisine. Cela fonctionne aussi pour des légumes simplement poêlés ou wokés.

Des gousses entières ou coupées en deux, parfumeront très agréablement des tranches d’échines de porc bio déglacées au rancio sec. Ou pour l’apéritif, faites-les doucement confire à l’huile! Un régal!!

Les plus petites gousses finement émincées ou délicatement coupées en tout petits bouts apporteront du piquant à une salade de crudités, crues ou rapidement poêlées à l’huile d’olive.

L’enveloppe un peu épaisse de la tête d’ail et les tendres peaux entourant les petites gousses nacrées aromatiseront un bouillon printanier.

Sa conservation ?

  • Les têtes entières avec leur vert tiennent environ une semaine à l’abri de la lumière.
  • Le vert d’ail, une fois lavé se conserve au frigo comme les herbes fraîches sur une feuille de papier absorbant dans une boîte hermétique.
  • Les jeunes gousses peuvent se garder au réfrigérateur quelques jours dans un petit bocal en verre.
  • Un autre moyen de profiter toute l’année de la saveur douce et unique de l’ail frais, c’est d’en congeler les jeunes gousses !

tête d'ail nouveau

Profitez de l’ail nouveau tant qu’il est là, amusez-vous en !

 

 

Source : Artichautetcerisenoire.fr